1. |
Constance
02:38
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Un jour tu pleures, un jour failli
Toi t'appelais ça "voir du pays"
Un jour Constance, tout sera fini,
Même ces mots n'ont plus de poids pour toi.
Je ne peux plus te faire confiance
Même en état de démence
Je ne peux plus le garde à vous
C'était ma corde au cou
J'avais déjà perdu ta trace
Détruit les preuves à coups de masse
Je n'en peux plus de l'arrière goût
Je ne te veux plus du tout
Un jour Honfleur, un jour Paris,
Moi j'appelais ça un incendie.
Par arrogance, tu me diras ' merci '
Mais ces mots là, je ne les entends pas.
J'avais déjà manqué d'audace
Mais là c'est toi qui manque de classe
Je n'en peux plus de l'arrière goût
Je ne te veux plus du tout
Je ne peux plus te faire confiance
Même en état de démence
Je ne peux plus le garde à vous
C'était ma corde au cou
Un jour je meurs, un jour je fuis
C'est ce qu'on appelle une embolie.
Et toi Constance, tu fais ta vie
Mais ces mots là n'ont plus de poids pour toi.
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2. |
L'oeil de Moscou
03:34
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Etudie ton sommeil
Regarde bien à heure fixe ce qui se dérègle tous les soirs
Et dis le moi dans l’oreille
Toi là-bas au fond
Si tu le fais pas tu pourras pas dire que c’était pas pareil.
On a tous besoin d’un œil de Moscou
Dans nos vies, besoin d’un avis
On construit tout puis on démonte tout
Sans jamais consulter non
Quand l’heure du chaos sonne
A part 2,3 cochonnes y’à déjà plus personne.
On a tous besoin d’un œil de Moscou
Dans ta vie, t’as besoin d’un avis
Tu dis qu’avec ton premier groupe t’as fait une tournée avec des Belges potes de Deus, « l’encephalo bouge pas, tout est trop plat. »
T’as toujours très bien su enrober les choses, magnifier la crasse
Tu racontes même qu’à l’époque tu composais, tu chantais, tu menais à la baguette les managers et les D.A
C’était la bonne époque, putain t’étais rock (*2)
Incandescent à la moindre de mes remarques
Tu tirais, tu tirais beaucoup la couverture sur toi
Mais tu restes en surface, tu n’es la mémoire de rien
Ni fusion ni divorce putain au contrat une belle entorse
Mais qu’est-ce que t’es devenu, putain il est où ton band ?(*2)
Toi, artiste d’avant-garde tu t’es compromis jusqu’au cou avec le nouveau régime en place, celui qui dévorera ta femme et tes enfants
L’idylle entre toi et le nouveau pouvoir sera certes très limité car dès les lendemains de fête, les dirigeants te feront comprendre que tes fantaisies ne font rire que toi, que l’art c’est autre chose autre chose autre chose, l’art, « c’est pour la masse » disent-ils, l’art, « c’est pour la masse » disent-ils de Paris à Moscou, de Tanger à Miramas, t’as déjà 20 ans mec, 20 ans de carrière, de compromis qui ne mènent à rien, de boule au foie, de boîte à cirage bon marché.
Moi j’t’ai vu naître mec, est-ce une raison suffisante pour pas te lyncher ?
Mais qu’est-ce que t’es devenu, putain il est où ton band ?
Mais tout reste en surface non non non
Moi j’t’ai vu naître mec, est-ce une raison suffisante pour pas te lyncher ?
Moi j’t’ai vu naître mec
Etudie ton sommeil
Moi j’t’ai vu naître mec, est-ce une raison suffisante pour pas te lyncher ?
Mais tu restes en surface, tu n’es la mémoire de rien
Moi j’t’ai vu naître mec
MOSCOU MOSCOU
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3. |
Mes maladies
02:35
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4. |
Leader d'opinion
01:24
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5. |
Mon hublot
03:03
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6. |
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L’enfer sans enfer c’est un beau lendemain
Un sac sur la tête plein de belles promesses
L’enfer sans enfer c’est quand je vois ta main
Naviguer sur ce corps qui te baise comme une déesse.
Je suis un voyeur inutile d’insister
Et lui ce voleur incapable de résister.
Tu refais peau neuve à chacun de ses gestes
En jouissant comme une veuve tu me testes.
C’est un contrat tacite
Je vous vois parader et j’hésite.
C’est où l’interrupteur ?
Si ta famille savait
Ce que tu exhibes sous mon nez
Toi t’as même pas peur
A 10000 pieds sous terre
Je vis mon enfer sans en faire
A 10000 pieds sur terre
Tu t’envoies en l’air,
Ma boule de nerfs.
Et quand tu me dis
Que nous vieillirons ensemble.
Partagerons la même chambre de janvier à décembre
Je pense au parcours
Aux aléas de l’amour
Ma patience n’a pas de limites
Jamais tu me quittes ?
L’enfer sans enfer c’est un beau lendemain
Un sac sur la tête plein de belles promesses
L’enfer sans enfer c’est quand je pense à tes reins
Evacuant le remord sous son poids qui presse.
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7. |
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8. |
Déterrer les Zimmerman
06:20
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9. |
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Matraquer des caisses claires, tout ça pour la carrière,
On ne t’a jamais dit : « Tu en fais trop ».
Tu parles sans cesse de toi, de tout tes exploits,
Mais on ne t’a jamais dit : « Tu en fais trop ».
Un jour à tes côtés, je monterai sur scène
au milieu des larsens « Je foudroierai la star ».
Sous tes faux airs de Pierrot,tes postures bricolos
Et ton amour des mots, « Tu en fais trop ».
J’te toiserai petit homme et dans un sanglot de voix,
Tu me diras : « Tout est à toi ».
BREAK
Séance de dédicace, en jouant l’asphyxié,
Devant la ribambelle, « Tu t’enrichis ».
Ton public c’est ton kiff’ et ça tu le répètes
à longueur d’interviews, « Tu en fais trop ».
Un jour à tes côtés, je monterai sur scène
Au milieu des larsens « Je foudroierai la star ».
La magie tous les soirs, toute revêtue de noir,
Electrise tes radars, « A d’autres que moi ».
J’te toiserai petit hommeEt dans un sanglot de voix,
Tu me diras : « Tout est à toi ».
VAGUE 1 & 2
Hé Mamita, tu continues ta carrière
Hé Mamita, moi je finis la mienne
J’suis Alcatraz dans tous tes réseaux
Une vraie Cosa Nostra et c’est pas vraiment beau
Mamita j’en ai rongé d’la terre
Mais non je suis un requin j’continue derrière
Tu es blessée Mamita, Mamita.
J’en ai rongé d’la terre, alors j’continue derrière…
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10. |
Lisa Germano
02:07
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Hier soir j’ai hérité d’une guitare à 3 dollars
Dans une ambiance rouge avec des flashs violets
En vérité je vous le dis j’avais le feu sous la peau
Je suis la risée du monde, un vieux tube à essai
En avance sur la mort.
Hep toi, dans ton taxi, je t’en supplie,
Emmène-moi juste à bon port
Ne pose pas de questions
Je viens à toi comme un enfant avant la main dans le sac
J’aime à toi me confier
Avale le bitume
Mets Lisa dans le poste
La nuit tombe et je suis toujours là
Le compteur s’affole
Hier soir j’ai laissé la musique du hasard
Dans une ambiance rouge avec des flashs violets
Sur un dancefloor pathétique, je rêvais champ magnétique
Je suis la risée du monde, un vieux tube à essai
En avance sur la mort.
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11. |
Microbien
03:33
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Depuis 10 ans qu’on baise ensemble avec tous les jours un animal à nos côtés, j’ai développé une sorte d’anomalie et une aversion pour les p’tites bêtes.
Chaque matin, tu te réveilles, et les caresse avant d’avoir posé le premier pied au sol. Et toi, tu les connais les symboles, le premier pas, il te rattache, il te ramène à bon port.
Alors pourquoi ces caresses mystiques avant l’amerrissage ?
Au départ, tu voulais avoir un enfant mais tu n’en parles plus. As-tu mal ?
Pour moi, tout m’est égal, tu le sais bien.
Depuis 10 ans qu’on rêve ensemble avec tous les jours un animal à nos côtés, j’ai développé une sortie d’anomalie et une aversion pour les p’tites bêtes.
Je pars courir dans des forêts, j’ai peur du noir, je suis surveillé.
C’est quoi mon pays ? C’est quoi ma couleur ?
C’est quoi un détail microbien ?
C’est quoi un réseau ? C’est quoi la zizanie ? C’est quoi la rigueur ?
J’ai besoin d’un coup de fouet, tu connais des clubs d’initiés ?
J’ai besoin d’histoires qui commencent sur le Sol et finissent par un La, pas de garanties à vie et d’assurances tous risques.
Je contemple le frigo vide depuis bientôt une heure, ta réunion se prolonge on dirait.
Ca y est, j’entends les clés.
« J’ai fini de dissiper toutes nos brouilles matinales, j’ai eu le médecin, c’est bactérien. »
Depuis 10 ans qu’on baise ensemble avec tous les jours un animal à nos côtés, j’ai développé une sorte d’anomalie et une aversion pour les p’tites bêtes.
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12. |
Dans la musique (inédit)
02:28
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Je n’ai pas dit que j’allais mieux, je n’ai pas dit que c’était pire.
Mais j’ai ma petite idée sur l’univers,
Très envie d’avancer tout nu dans une chanson lointaine.
Quand je te dis « on est sous les bombes »,
Ne comprends pas que je te hais.
Je n’ai pas dit que j’étais pire, je n’ai pas dit que c’était mieux.
Quand je serai plus dans la musique, je partirai à Nouméa,
Feuille d’hévéa et bain de coco,
Ou je dirigerai un centre pénitentiaire,
Matraque et coup de traf’,
En fait je ferai plus les choses à moitié comme quand j’étais dans la musique.
Je n’ai pas dit que j’allais mieux, je n’ai pas dit que j’étais pire.
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13. |
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Gontard Valence, France
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